Après Pyongyang du même auteur, formidable plongée dans la dictature nord-coréenne, où le culte de la personnalité est tellement poussé à l'extrême qu'on ne peut que rire (jaune parfois), j'ai renouvelé l'expérience avec Shenzhen.Là encore, l'auteur dessinateur a profité d'un séjour de trois mois passés en Chine pour le travail pour nous montrer sa vie quotidienne dans une ville du sud du pays, faite de tentatives désespérées pour échapper à l'ennui ou communiquer avec les autochtones. Le livre a été écrit en 1998 et les choses ont sans doute un peu changé depuis (plus qu'en Corée du Nord). On y découvre un pays entre archaïsme et modernité, le tout toujours traité avec beaucoup d'humour.
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