C'est l'histoire de Marco, un photographe de presse qui en a assez de photographier la guerre et les gens en train de mourir. Alors, il prend ses cliques et ses claques, son chat et ses appareils et s'en va vivre à la campagne. Et là, miracle : il renaît...
J’ai découvert Manu Larcenet grâce au confinement du printemps 2020 pendant lequel j’ai lu « Le retour à la terre » (voir article du 11 mai 2020). Le combat ordinaire est dans la même veine. On retrouve la patte de l’auteur pour croquer ses personnages. Cette fois ce n’est plus Jean-Yves Ferri au scénario mais les thèmes abordés sont proches. Ce n’est plus cette fois autobiographique car Marco n’est pas auteur de BD (il est photographe, nuance !!!) mais il reste très proche de Manu : il va vivre à la campagne, il a lui aussi peur de s’engager dans une relation amoureuse, a un frère dont il est très proche, un voisin avec qui il sympathise, un chat… bref plein de points communs ! Mais il y a aussi plein d’autres thématiques abordées : les relations avec un père atteint de la maladie d’Alzheimer, les crises d’angoisses qui paralysent, la détresse des ouvriers face à leur monde qui s’écroule…
Vu comme ça on pourrait croire que la lecture de ces albums va être désespérante mais il faut compter avec le grand talent de Manu Larcenet qui a le don de mettre dans ses histoires beaucoup de sensibilité mais aussi d’humour et on s’attache à Marco que l’on suit dans son combat pour grandir et être heureux !
4 tomes.
Le tome 1 a obtenu le fauve d’or au festival d’Angoulême.
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